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La terre en partage
Partage
25 juillet 2022 au 6 août 2022
Cet été nous avons voyagé au Togo pour le projet tri-national « La terre en partage ». Nous sommes allés du 25 juillet au 06 août avec un groupe de 15 personnes à l’église d’accueil : six jeunes adultes français et un accompagnateur, ainsi que six jeunes adultes allemands et deux accompagnateurs. Nous étions accueillis par le groupe togolais qui s’est composé de treize jeunes adultes et deux accompagnateurs.
Cette première partie du projet nous a permis de découvrir nos réalités quotidiennes respectives : Nous avons échangé profondément sur les réalités de la famille, les amis, l’école et le choix de profession, l’importance de la foi dans notre quotidien.
Est-ce que nous retournons à la fin chacun / chacune dans son quotidien, certes avec une découverte mais sans d’autre impact ? C’était la question que nous nous sommes posés vers la fin de notre rencontre.
À partir du jeu interactif « La fresque du Climat » (qui a été élaboré par une association à la base des résultats du GRIC), nous nous sommes rendu compte de notre interdépendance entre nous et la nature – mais aussi de la dépendance mutuelle. Les changements climatiques ne font pas un arrêt à la frontière mais concernent nous tous. Nous avons une responsabilité l’un vers l’autre (au sens global).
Nous avons récemment vu notre interdépendance (suite à la globalisation) avec la crise sanitaire mondiale (covid-19). Le groupe a aussi mentionné l’économie interdépendante et ses perturbations qui se voient avec la guerre de la Russie en Ukraine.
Cet aspect de notre responsabilité pour cette terre que nous partageons (le titre du projet le thème du GrandKIFF de 2021, basé sur Mt 5,5) sera plus développé lors de la deuxième rencontre en été 2023 qui se passera à Paris (France) et à Oberhausen (Allemagne).
« Je suis ravie d’avoir pu y participer et de comment cela a pu ouvrir mes horizons. Une situation qui m’a marqué est le concert auquel on a pu participer, en fonction des régions voir les diversités de tenues, chants et de danse. Avoir un aperçu de la richesse de la culture togolaise. Je vois cette deuxième rencontre comme une opportunité de continuer à créer des liens, enrichir les perceptions sur les différentes cultures et l’histoire des pays/communautés et surtout continuer de partager tous ensemble. »
Keyna, Enghein
« Mon ressenti, je garde plein de bon souvenir du projet, et je suis très content quand j’ai l’occasion d’en parler ou de le présenter comme à l’église de Marly-le-Roi. Une situation clé a été la visite de la maison des esclaves pour ma part. Et les quelques sortis dans un bar, pour l’amitié qui s’est nouée. Ce qui a évolué c’est que j’ai pu réfléchir en faisant une présentation du projet devant la paroisse et me confronter à des « clichés » des a priori des paroissiens (et aussi de moi). »
Joschka, Marly-le-Roi
« Pour moi, le voyage au Togo de cet été et cet échange inter-culturel a été une réelle opportunité et j’en suis plus que ravie d’avoir pu y participer. Personnellement ce qui m’a le plus marqué / le plus plu était tout simplement la rencontre. La rencontre des jeunes togolais avec qui on a passé ces 2 semaines et la rencontre des personnes qui nous ont fait visiter leurs endroits, leurs passions et leur vie. Mais la rencontre passait aussi par un sourire, un coucou de la main et un hochement de tête. C’est pour cela que la visite de l’orphelinat m’a touché et voir le visage de ces enfants et ceux qui s’en occupaient resteront gravé dans ma mémoire. Quelqu’un que je n’oublierais jamais : c’est ce petit garçon qui passait ces journée seul à nous regarder de loin ; avec qui j’ai fait du foot, avec qui j’ai fait du basket, avec qui j’ai joué, avec qui j’ai souris et avec qui j’ai rigolé. Oui je m’étale mais je suis nostalgique… Je voulais juste finir sur le fait que ce projet m’a permis de rentrer en réflexion sur moi-même et sur Dieu. »
Mathilde, Ermont
« C’est un projet très enrichissant et marquant, qui, en tant que jeune, ouvre de nouvelles idées et perceptions de certaines choses sur lesquelles on pouvait par exemple avoir des préjugés. La première rencontre a été un moment clé, ainsi que l’arrivée et le départ: on a fait connaissance, puis nous avons échangé et partagé. »
Julien, Houilles