Les animaux fêtent Noël

matériel pour les familles

Boef et âne

 

Voici, le pdf avec toutes les informations à télécharger.

 

Chères familles, 

ce mois de décembre reste encore particulier. Pour permettre à vous et à vos enfants de vivre le temps de l’avent et de Noël et de découvrir son sens, je vous invite au  Projet « une vidéo pour Noël ». Comme les mesures sanitaires ne permettent pas de monter une saynète ou un arbre de Noël avec les enfants de l’éveil et de l’école biblique. Cela sera un projet commun des églises de Marly-le-Roi et Houilles. Nous vous proposons un voyage imaginaire avec les animaux et vous invitons à participer à un montage de film que nous pouvons montrer à l’usage interne à Noël. Il s’agit de

« La veille de Noël sur le mont Ararat » (voyez plus bas ou téléchargez le pdf avec toutes les informations !)

Il y a des textes spécifiques dans la saynète pour certains animaux, le lion, le tigre, l’aigle etc. Qui est prêt à choisir un de ces personnages ?

Ou quelques petites gestes et paroles avec n’importe quel animal (ou animal peluche préféré) que vous choisissez.

Mais voici ce qui est en commun pour n’importe quel animal que vous allez représenter. Filmez votre enfant avec un masque d’animal (voyez par exemple : https://www.pinterest.fr/pin/307581849525828783/) ou avec un déguisement (même si la vidéo restera à l’usage interne, il serait préférable qu’on ne montre pas les visages entières des enfants) Si besoin, faites nous savoir et nous allons vous fournir les masques.

Masques à réaliser :  agneau, chat, moustique, âne, bœuf, lion, tigre, ours, loup, aigle, souris, colombe. On peut en ajouter d’autres, s’il y a plus d’enfants.

Les textes et gestes dont nous avons besoins. Filmez votre enfant avec votre téléphone portable (puis envoyez le film par whatsapp ou autre)

  1. a) en faisant le bruit de l’animal
  2. b) disant : « ces bêtes de somme »
  3. c) disant : « Dans une étable, un serviteur !?! Un serviteur !?!»
  4. d) laissez les rigoler / rire
  5. e) laissez les applaudir
  6. f) disant : Joyeux Noël !

Faites pour chaque étape une séquence de film à part (et pas d’un seul trait). Cela facilitera le montage du film.

Et le tout d’ici le 15 décembre à ulrich.weinhold@gmail.com

Nous restons à votre disposition pour vous aider et pour vos questions. Merci de nous donner un retour de votre part si vous comptez participer à ce projet.

Allez, cela sera chouette – une veillée de Noël qui sera inoubliable !

Bien sincèrement, 

Ulrich Weinhold  07 82 11 40 80

 

Voci, le récit de Noël des animaux :

•    Introduction au récit : Cette naissance aurait dû changer la face de l’humanité et du monde tout entier, mais seuls quelques hommes ne sont pas passés à côté : quelques bergers et des savants venus d’orient. Ce n’est que plus tard, après avoir entendu son enseignement, après l’avoir vu mourir sur la croix et ressuscité que beaucoup ont compris l’importance de sa naissance.

Pourtant on m’a raconté, mais c’est sans doute là une légende, que si les hommes dans leur ensemble n’ont rien vu, la naissance de  Jésus n’est pas passée inaperçue pour tout le monde, je veux dire : pas pour toutes les créatures. Comme Noël est un temps propice à l’imagination et aux légendes, laissez-nous vous raconter…

 

•    Narration (d’après Robert Farelly – Tiré de « Noël à la chandelle » ed. SPB 1964 )

Conteur : Ce que tout le monde devrait savoir, mais que beaucoup de gens ignorent, c’est qu’en Arménie, sur le mont Ararat, a lieu chaque année un congrès mondial de tous les animaux de la terre. Ils viennent là, deux par espèce, un mâle et une femelle. Une sorte de trêve est proclamée pour cette occasion, si bien que le loup voisine avec l’agneau, le chat avec la souris,… (agneau et loup / chat et souris se montrent ensemble) Seul l’homme néglige de s’y faire représenter. C’est pour cela que nous sommes si peu renseignés sur cet important événement.

Le mont Ararat, c’est la montagne sur laquelle « atterrit » l’Arche de Noé quand les eaux du déluge eurent suffisamment baissé. C’est en souvenir de ce sauvetage mémorable que tous les animaux de la terre font cette trêve d’un jour, une fois par an. Ils ont choisi pour cette commémoration l’un des derniers jours de l’année en l’honneur du Père Noé pour qui ils conservent dans leur mémoire de bête, une grande estime. (Tous les animaux sauf la colombe et l’aigle se montrent)

C’est le lion, roi des animaux depuis des temps immémoriaux, qui préside avec une indéniable majesté, ce concile œcuménique. Il y a une vingtaine de siècles, à peu de choses près, le lion annonça à cette bruyante assemblée :

Le lion : « J’ai à vous faire part d’une nouvelle d’une importance exceptionnelle. Je prends mon texte. (Il prend son texte) Vous savez que les temps merveilleux d’Eden doivent refleurir un jour sur la terre et que les animaux et les hommes connaîtront une béatitude parfaite sur une terre où ce sera toujours le printemps.
Lors d’une de nos précédentes assemblées, rappelez-vous, nous avions appris qu’un homme inspiré, Esaïe si ma mémoire est bonne, avait écrit à propos de ces temps extraordinaires : ” Le loup habitera avec l’agneau, le léopard gîtera avec le chevreau, le lion et le bœuf qu’on engraisse vivront ensemble, et un petit enfant les conduira. La génisse paîtra avec l’ours, leurs petits gîteront ensemble et le lion mangera le fourrage comme le bœuf. ” (pause)

Mes chers collègues, je ne sais pas trop si mon estomac supportera ce genre de nourriture, mais enfin, là n’est pas la question. La nouvelle que je vous apporte est celle-ci : ces temps annoncés sont proches. Le fils du Roi du Ciel va venir lui-même sur cette terre et rétablir toute chose. Notre frère l’aigle arrive tout droit de Bethléem, et nous apporte cette nouvelle étonnante!

(Arrivée de l’aigle)
Conteur : L’aigle prit la parole :

L’aigle : « Ce que vient d’annoncer sa majesté le lion qui préside avec tant d’autorité cette honorable assemblée, est absolument juste. Je n’en sais pas plus, mais ma petite cousine la colombe qui n’est pas encore arrivée nous apportera les dernières nouvelles. »

Conteur : Cette extraordinaire annonce suscita une émotion considérable. Les animaux entonnèrent un chant de louange  et de joie…

 

>> tous les animaux font un bruit d’animal

 

Conteur : Tout le monde parlait à la fois, puis se taisaient. Mais deux continuaient encore :

L’âne brayait d’allégresse (âne fait « hihan »), et

le bœuf beuglait comme un sourd. (bœuf fait « meuh !)

Et l’un et l’autre faisaient un tel tapage qu’on en fut scandalisé. Le président les rappela à l’ordre et dit à qui voulait l’entendre :

Le lion : « Ces bêtes de somme ne savent décidément pas se tenir en société ! »

Conteur : Le mot fit fortune. « Ces bêtes de somme » ! Tous les animaux présents répétaient le mot avec mépris

(les enfants / animaux  répètent « ces bêtes de somme ».)


Car comme vous le savez, les bêtes de somme sont, parmi les animaux, considérées avec grand mépris. Ce sont des domestiques, des serviteurs, des ouvriers ! Ah, il fallait bien cette assemblée annuelle obligatoire pour que l’aristocratie des bêtes consente à frotter son poil à celui de ce bétail.

Le moustique lui-même en bourdonnait d’indignation et de ressentiment

(le moustique fait « zzzzzzzzzzz »).

Le lion rétablit l’ordre à grand’peine.

Le lion : « Frères, pour accueillir dignement le fils du Roi de l’Univers, il faut que nous envoyions une délégation représentative du meilleur de notre race. »

Conteur : Là-dessus, chacun s’offrit pour cet honneur, jusqu’au moustique qui est peut-être le plus agaçant des personnages mais se croyait le plus important. Moustique tourne autour des autres en faisant zzzzzzzzz Le lion reprit la parole :

Le lion : « Je suis roi par droit très ancien mais aussi par la vertu de ma mâchoire, de ma crinière et de mes griffes. Alors, je suis de droit dans la délégation. Si quelqu’un n’est pas d’accord, qu’il me le dise ! »

Conteur : Une immense acclamation salua la candidature du lion. (Les enfants applaudissent bruyamment)  Il faisait l’unanimité.
Le tigre donna son avis :

Le tigre : « Moi, je ne suis pas roi, mais je suis premier ministre de la jungle. J’ai du sang royal dans les veines. En plus, regardez la splendeur de ma robe : j’ai vraiment ma place dans les fêtes solennelles. J’ai aussi mâchoire et griffes. Si quelqu’un veut en tâter le tranchant, qu’il s’approche. »

Conteur : Mais personne ne lui contesta l’excellence de ses armes ni son habileté à s’en servir. Il fut aussi désigné pour faire partie de la délégation, sous les applaudissements. (Les enfants applaudissent)

Conteur : L’ours dit :
L’ours : « Je suis le roi de la montagne ! »

Conteur : Le loup dit
Le loup : « Je suis le roi de la forêt ! »

Conteur : L’aigle dit
L’aigle : «  Je suis le roi des airs ! »

Conteur : Une grande clameur manifesta l’enthousiasme de la foule devant une si splendide délégation. (Les enfants applaudissent bruyamment et crient « hourra ») Tous les cris des animaux se faisaient entendre. Assurément, ils seraient bien représentés à ces fêtes dont l’éclat s’annonçait comme inouï ! On disait même que le ciel allait déléguer la plus brillante de ses étoiles venant tout exprès de l’Orient…
Là-dessus arrive la colombe.
Son arrivée provoqua admiration et impatience (les enfants font ah, oh.) N’apporte-t’elle pas les dernières nouvelles ? (quelques «chut ») Enfin, le silence se fit, absolu. On aurait pu entendre les sauts de la puce, mais elle se tenait tranquille.

La colombe : « Sire lion, et vous tous, écoutez-moi ! J’ai vu des anges qui allaient du ciel vers la terre et ils disaient : ”Le fils du Roi des cieux et de la terre arrive ! Il va naître dans une étable. Ses parents sont des ouvriers. Il vivra comme serviteur parmi les hommes.”

Conteur : Après ces paroles de la colombe, il y eut un long, un très long silence. Un silence de stupeur. Puis les mots coururent de bouches en bouches : « Dans une étable, un serviteur !?! Un serviteur !?! Dans une étable ! » (les enfants répètent)

Le tigre alors prit la parole :
Le tigre : « Sire lion, je ne crois pas que votre majesté puisse se rendre dans une étable, on dit que les tapis y sont de fumier… Moi, je n’irai pas, car je salirais ma robe. Je ne crois pas que nos collègues, roi de la montagne, roi de la forêt, ou roi des airs accepteront de se rendre dans un endroit si peu digne de leur naissance, de leur puissance et de leur gloire. »

Le lion : « Tigre, mon frère bien aimé, tu parles bien, et tu parles juste. Que proposes-tu alors ? Ce ne serait pas convenable de n’envoyer personne ! »

Conteur : Un immense silence emplissait la montagne, on aurait entendu la carpe parler, mais comme à son habitude elle ne dit mot. C’est la souris si menue et discrète qui prit la parole, timidement :

La souris : « Sire, si votre majesté veut bien me faire confiance, je propose que l’on envoie ces deux bêtes de somme, le bœuf, et l’âne. »

Conteur : Là-dessus, un immense éclat de rire secoua la montagne. (Les enfants sont morts de rire) L’âne et le bœuf, les deux balourds ! (l’âne et le bœuf s’avancent) Ceux-ci, imperméables à la moquerie, souriaient de contentement. (pause)

Bien sûr ce n’est qu’une légende ou alors une fantaisie de poète. Il n’empêche, que légende ou fantaisie on représente toujours le bœuf et l’âne, dans la crèche de Bethléem, aux côtés de Joseph, Marie et Jésus, au point que certains ont fini par penser qu’ils sont effectivement mentionnés dans l’Evangile.

 

Message :

En vérité la raison pourquoi on représente l’âne et le boeuf sur les tableaux est encore plus triste. Au départ c’était pour se moquer, mépriser, celles et ceux qui ne voulaient pas voir en Jésus le Messie, le sauveur envoyé par Dieu. Mais ce conte des animaux peut nous aider à les laisser à leur place dans notre tradition, tout en donnant un autre aspect:

Le bœuf et l’âne, ces deux bêtes de somme, pour souligner qu’en Jésus-Christ Dieu s’est approché de tous les hommes, surtout des plus humbles, ou peut-être est-ce pour dire qu’il n’est pas besoin de riches vêtements pour accueillir Dieu dans sa vie, mais qu’un cœur bon et sincère suffit, ou peut-être… on pourrait chercher toute la nuit des explications… Le bœuf et l’âne, ces deux bêtes de somme, ces serviteurs du pauvre, laborieux, fidèles, entourant Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le Messie promis et annoncé par les prophètes. Après tout, pourquoi pas ? Les derniers seront les premiers, et c’est justice des temps nouveaux.

….

 

Et Noël serait où on vient tel qu’on est, rois et humbles bergers, rois d forets et des animaux et animaux de l’étable ensemble pour se laisser rassembler en paix.


Les
 enfants souhaitent : « Joyeux Noël ! »

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