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Méditation du mois de décembre
« Lève-toi, brille : ta lumière arrive,
la gloire du Seigneur se lève sur toi. »
(Esaïe 60,1)
Imaginons une salle complètement obscure. Une petite bougie peut l’éclairer et la remplir avec sa lumière.
Le peuple Israël est dans l’obscurité. Il est en exil, déporté à Babylone pendant 70 ans. Le temple a été détruit, la ville de Jérusalem est abandonnée. Le peuple en exil avait assez de raisons de sombrer dans le désespoir, il déprimait. Et dans cette obscurité la voix du prophète se lève comme une petite bougie pour éclairer la pensée obscure du peuple et la remplir avec la lumière de la Parole : La gloire du Seigneur se lève sur toi, Jérusalem. Vous n’êtes pas oubliés. Dieu a une promesse, un avenir pour vous. Et c’est pourquoi : « Lève-toi, brille ! »
Avec la crise sanitaire, nous avons traversé, cette année, une année sombre avec des privations. Le corona virus nous a montré la fragilité de notre vie et de nos projets. Nous avons traversé une année d’incertitudes et de peur. Nous n’étions pas un peuple en exil, mais un peuple en confinement, en isolation. Dans cette obscurité se sont levés des signes d’espoir, des lumières qui nous donnent du courage : La Parole de Dieu nous a accompagnés plus intensivement, nous avons vécu une nouvelle solidarité en famille et en église Les efforts de tout le pays qui apportent des résultats encourageants ainsi que la collaboration internationale pour développer un vaccin, qui sera partagé d’une manière équitable.
La parole est aussi pour nous : « Lève-toi, brille ! » Non, cela ne veut pas dire que tout est en rose et que nous n’avons plus de soucis. Mais cela veut dire que nous pouvons traverser cette période d’incertitudes avec espoir. Car Dieu nous dit : Vous n’êtes pas oubliés. Dieu a une promesse, un avenir !
Je vous souhaite pour cette période de l’Avent cette lumière qui nous vient de Dieu, puis vous pourrez ainsi vous lever et briller !
« Toi qui es lumière, toi qui es l’amour,
Mets dans nos ténèbres ton Esprit d’amour.
Que, dans ton attente, nous vivions ta paix,
Et que nos cœurs chantent la vie retrouvée. »
(Alléluia 31/28 strophe 5)